Ne voyez dans Jungle Fever aucune connivence avec le film de Spike Lee. Ici on est bien dans une jungle onirique et colorée, fruit d'un travail de plasticien mêlant la photographie au dessin numérique.

Ifig nous entraine dans un univers fantasmagorique mixant habillement des sources d'inspiration naviguant du Douanier Rousseau à Walt Disney.

Oui mais.

Oui mais que font ces femmes nues dans cette jungle débridée? Ni chrétiennes, ni pécheresses ni sacralisées. Ou plutôt un peu tout à la fois, et si notre oeil porte un regard anxieux de part l'hostilité de l'environnement de nos sylphides, regardez bien leur oeil à elles : elles mènent la danse, elles mènent le monde, et nous apportent un peu de la joie qui nous manquait en ces temps troublés.

Atelier Ifig Studio, Paimpol.

JL Cleret